bio biot

Berrichon d’adoption, Gilles BIOT est bourguignon de naissance et pas peu fier. Dès sa naissance, il admire son grand père paternel, morvandiau, fils de maraîcher, bon vivant, clown et comique troupier. Gilles est un garçon lui aussi très «vivant» en classe, qui partage ses études entre l’apprentissage de la musique et du chant dans une psallette et des grappillages d’enfants dans le Morvan. Parallèlement à sa préparation à un bac scientifique et des études universitaires (science bio) , Gilles est accepté comme apprenti-machiniste au Grand Théâtre de Dijon où on lui enseigne plusieurs techniques du théâtre (son, lumière, machinerie, fabrication de décors). Devant faire son service militaire, il demande outre-mer et obtient… outre-Rhin. En Bavière il s’exerce à faire rire en multipliant les maladresses verbales et non verbales dans l’espoir de se faire renvoyer. Mais on aime trop sa fantaisie et est très vite pardonné. Voici un extrait de son livret militaire : Excellent camarade, mais n’a rien compris à l’armée!

En rentrant à Dijon, pour continuer à avoir un statut au sein de sa famille il s’inscrit, à la fac de médecine avec options rugby et cours du soir au bistrot d’en face. Il reprend sa place à l’Opéra de Dijon qui lui permet d’apprendre sur le tas le métier de régisseur-plateau, puis entre discrètement (pour ne pas déplaire à la mater familias et son porte-monnaie) au conservatoire d’art dramatique où il obtient un premier prix de comédie classique. Enfin, pour se parfaire en chant et en danse, il monte à Paris et s’inscrit au CNSMDP dans une classe d’art lyrique et comédie musicale. La aussi il en obtient le premier prix, ce qui équivaut à une 2ème année de master.

Au sortir de ce conservatoire, Gilles Biot va enchaîner jusqu’en 2003, plus d’un millier de représentations pour une cinquantaines d’ouvrages à Paris (Théâtres des Bouffes-Parisiens, Grévin, des Champs-Élysées, de la Renaissance, de l’Eldorado, du Trianon, de l’Odéon) en tournée, en province et à l’étranger. De plus, certains soirs, il fait plusieurs passages en cabaret (l’Âne rouge, le Pénitencier, le Baudet blanc, l’Éléphant bleu). Le jour, il prête sa voix essentiellement dans des dessins animés (Fizz films, IDDH).Suite à une rencontre avec un grand metteur en scène italien Franco Molé , il crée dans le théâtre de ce dernier, son premier One-man-show à Rome. Comme comédien-auteur, il est souvent sollicité pour écrire et jouer pour des boîtes en événementiel. Contact plus en France, et d’autres à Montréal (Québec) et Port Louis (Mauritius). Gilles Biot, fin du XXème et début du suivant, passe une bonne partie de son temps à créer des spectacles et des scénographies dans des hôtels de l’Île Maurice

Le décès de la maman de ses deux enfants (berrichonne par son père, né à chatillon sur Indre) en 2003 l’oblige à revenir définitivement en France et plus particulièrement en Touraine, berceau de la famille maternelle. Tout en apprenant le métier de papa à temps complet, Gilles, amoureux de la Renaissance (la vraie) suit une formation de plusieurs mois de commedia dell’arte en immersion quasi totale, puis reprends son nez rouge dans la rue, sur scène, chez Bouglione et crée la Maison du Clown. Cette association, avec le jeu masqué sillonne avec sa troupe (clown et commedia), la Touraine et ouvre des ateliers pour certains à visée thérapeutique, validés personnellement par Boris Cyrulnik comme source de résilience

En 2013 ; Gilles Biot tente parallèlement l’aventure de la médiation artistique par le spectacle vivant en ITEP. C’est éreintant mais passionnant. Les résultats sont probants mais mal exploités face à des administratifs trop inexpérimentés artistiquement.

En 2020 L’artiste décide de faire cavalier seul pour travailler efficacement avec les jeunes. Les contrats sont là, mais la Covid aussi

2021, le bourguignon apprend à devenir berrichon en achetant une maison à Clion à quelques dizaines de mètres de celle de Jean – jacques Debout et Chantal Goya. . 

Il crée l’association Arumour. Cette dernière offre des animations culturelles pour les familles et personnes isolées. La  conférence-spectacle sur Mimyl un clown dans la tranchée voit le jour. Elle va sillonner la Touraine, la Bourgogne et le Berry 

Prochainement, un gros projet avec la ville de Veigné sur tout un semestre un spectacle intergénérationnel intitulé : Pour rire, il n’y a pas d’âge.

Parallèlement, le métier sur les planches continue : Gilles BIOT joue actuellement un spectacle autour du Dom Juan de Molière où tous les ingrédients de la farce sont là. Une comédie mise en scène par Olivier Lejeune pour faire aimer le Maître par les petits comme par les grands. Tournée jusqu’en 2026 car la pièce est entrée au catalogue d’un tourneur national : Monsieur Théâtre. Actuellement une vingtaine de dates en Touraine, en Bretagne et en région parisienne.

à suivre…

 

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